Après presque dix ans d’absence, une franchise
emblématique des années 2000 revient sur grand écran avec Bridget Jones :
Folle de Lui. Réalisé par Michael Morris, ce quatrième opus marque un
tournant dans la vie du personnage culte incarné par Renée Zellweger. Désormais
âgée de 52 ans, Bridget doit affronter un deuil, assumer son rôle de mère et
tenter de retrouver l’amour. Une nouvelle dynamique qui aurait pu apporter un
souffle frais à la saga, mais le film peine à pleinement exploiter ce
potentiel.
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Un nouvel opus de la
saga Bridget Jones est enfin disponible ! |
Crédit photo : Renee Zellweger smoking 5- Nicholas Andrew/
Marque du Domaine Public 1.0
universel
Une nouvelle
étape dans la vie de Bridget
Le film s’ouvre sur une Bridget
Jones fragilisée par la perte de Mark Darcy, avec qui elle a vécu dix ans
de bonheur. Désormais mère célibataire de deux enfants, elle doit jongler entre
son quotidien familial et sa quête d’un nouveau partenaire. Cette situation
aurait pu offrir une réflexion intéressante sur le deuil et l’amour après 50
ans, mais le film effleure à peine ces thématiques, préférant se concentrer sur
des situations comiques.
Une comédie
romantique entre nostalgie et répétition
Bridget Jones : Folle de Lui joue énormément sur la
nostalgie, multipliant les références aux précédents volets. On retrouve les
maladresses de Bridget, certaines répliques culte et même des personnages
emblématiques. Si cet effet fonctionne au début, il finit par montrer ses
limites, car la comédie romantique peine à se renouveler. L’humour est
toujours présent, mais parfois forcé, au détriment d’une vraie profondeur.
Les
performances des acteurs : un point fort du film
Heureusement, l’interprétation de Renée Zellweger
sauve en partie le film. Fidèle à son personnage, elle apporte toujours cette
sincérité et cet humour qui rendent Bridget attachante. Hugh
Grant, de retour en Daniel Cleaver, apporte une touche de cynisme
bienvenue, mais son rôle reste secondaire. Agréable pour les fans de la saga,
il reste un divertissement léger.
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